Prix d’achat des pièces d’or anglaises (Britannia et Souverain)
Pour optimiser un investissement sur l’or, il est souvent judicieux de diversifier ses achats. Si vous avez déjà des Napoléons et des American Eagle dans votre portfolio, allez faire un tour de l’autre côté de la Manche : le Souverain et la Britannia sont des valeurs sûres. Nous vous proposons ici un petit guide de ces deux pièces emblématiques de la monarchie anglaise, qui vous aidera à mieux comprendre leur prix.
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L’histoire du souverain a commencé en 1489, date à laquelle le roi Henry VII a demandé aux officiers de la Royal Mint, l’agence chargée de frapper la monnaie britannique, de produire une nouvelle pièce. Mais pas n’importe laquelle : le roi voulait créer la plus grosse pièce d’or jamais vue en Angleterre : elle sera baptisée « souverain », ou « sovereign » en anglais.
Le premier souverain, raconte le site de la Royal Mint, représentait côté face le roi, dans ses plus beaux vêtements. Côté pile, on y voyait une splendide double rose symbolisant l’union des maisons royales de York et de Lancaster après la longue Guerre des Deux-Roses. La pièce disparaitra toutefois en 1604, sous le règne de James I. Elle n’avait toutefois pas dit son dernier mot, et réapparaitra lors de la réforme du système monétaire britannique en 1816. Même s’il était deux fois plus petit que l’original, le souverain du 19ème siècle était tout aussi beau que son ancêtre. À la place des roses, il représentait Saint George terrassant le dragon : cette scène, dessinée par le graveur italien Pistrucci, orne toujours les souverains actuels.
Pendant des siècles, le prix du souverain était extrêmement simple à comprendre : l’or était une unité monétaire en Grande-Bretagne, et un souverain avait la valeur qui y était inscrite. Tout a changé en 1914, quand le Royaume-Uni a abandonné l’or comme unité monétaire : depuis cette date, le prix d’un souverain est déterminé par son poids en or, c’est-à-dire 7,317 grammes. C’est encore le cas aujourd’hui, pour le Souverain comme pour toutes les autres pièces produites en Grande-Bretagne, dont la célèbre Britannia.
Contrairement au Souverain, la Britannia est une pièce moderne : la Britannia en or vient de souffler ses trente bougies, tandis que la version en argent est née 10 ans plus tard, en 1997. Les deux pièces sont frappées, d’un côté, du profil de la reine Elizabeth II et, de l’autre, d’un portrait en pied de Britannia, l’équivalent britannique de notre Marianne. Comparé à son grand frère le Souverain, Britannia est une géante : la pièce d’or contient en effet une once troy d’or, soit 31,01 grammes d’or. Elle fait donc partie de la grande famille des pièces de 1 once dans laquelle on trouve le Krugerrand, la Maple Leaf, l’American Eagle, la Philharmonique et la Kangourou.
Pour connaître le prix d’une pièce d’or Britannia, il ne faut pas se fier à sa valeur faciale, qui est de 100 livres sterling, mais multiplier son poids par le prix actuel de l’or. Comme celui-ci évolue en permanence, le prix de la Britannia également ; à l’heure où nous écrivons ces lignes (30 Septembre 2017), il est de 1148,91 euros, tandis que le Souverain s’échange à un prix de 262,10 euros.
Comme toutes les pièces d’or, les pièces anglaises bénéficient d’une prime : celle-ci correspond à la différence entre le prix de l’or qu’elles contiennent, et le prix auquel elles sont vendues. Dans certains cas, celle-ci peut être importante ; en 2009, certains souverains se vendaient ainsi pour deux fois leur valeur réelle en or. Investir sur les pièces britanniques peut donc s’avérer payant !
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Tous les investisseurs avisés savent que la diversification est une technique efficace pour minimiser les risques : n’hésitez donc pas à acheter des pièces d’or britanniques, comme la Britannia et le Souverain, qui peuvent bénéficier de primes élevées.